jeudi 10 septembre 2009

Eloge de la masturbation #1

Je viens de lire la série "Colocataires" chez D'une fessée à l'autre, que je vous recommande chaudement. Le narrateur se masturbe devant sa jolie colocataire, qui passe son temps nue dans la grande maison.
Douce sensation, tendres souvenirs. C'est si agréable de se branler devant quelqu'un. Quelqu'un en chair et en os, je veux dire, pas devant une photo ou un film. J'ai quelques souvenirs émus de séances de branlette intensives quand, alors que j'étais ado, notre voisine se bronzait les seins dans son jardin et que j'avais une vue dégagée depuis la fenêtre de ma chambre. Elle avait l'âge de mes parents, mais une paire de seins fabuleux. Je me branlais plusieurs fois dans l'après-midi, deux fois pendant qu'elle bronzait et encore par la suite. Parfois, ses filles faisaient de même et c'était encore mieux.
J'ai eu d'autres occasions de le faire par la suite en matant des gens, je ne vais pas tout raconter ici et en garder pour d'autres billets.
Mais l'idéal, c'est quand même quand on est deux à le faire. Par exemple avec une jolie fille. Ou un joli garçon si on est une fille. Plutôt que de se pénétrer (ce qui reste sommes toutes d'un classique parfois affligeant), s'asseoir confortablement chacun d'un côté d'un grand lit, parce que c'est confortable, en se faisant face, et se masturber en regardant l'autre le faire. C'est encore meilleur que de se masturber l'un l'autre.
Vous ne l'avez jamais fait ? Essayez, c'est un plaisir grandiose.
Je sens que la prochaine fois, avec Tara...
Je vous raconterai.

lundi 7 septembre 2009

Je suis une pute.

Oui, je suis une pute. Ça s'est un peu calmé ces derniers temps, depuis qu'Eloïse est entrée dans ma vie. Encore que certains soirs, elle aime me vendre au plus offrant. Mais ceci est une autre histoire.
Avant Eloïse, j'étais une pute. J'avais un train de vie qui n'était pas en adéquation avec mes maigres moyens d'étudiant désoeuvré, j'ai toujours aimé le champagne, les belles fringues et les soirées amusantes dans les places to be, toutes choses fort onéreuses s'il en est. Alors je me vendais. Je sortais dans certains bars où je savais que des gens venaient rencontrer d'autres gens, je m'installais au bar et commandait un verre. En général, commencer par quelque chose de peu alcoolisé, ça permet de garder le contrôle sur soi et sur la situation. Je repérais une proie, lui signalais ma présence par un geste un peu large, un regard appuyé. Ça marchait ou ça ne marchait pas. En cas d'échec, je recommençais ailleurs. Je n'étais pas trop difficile sur le sexe, hommes ou femmes m'ont ouvert leur lit et leur portefeuille (jamais de chèque). C'était parfois des relations d'une nuit, parfois plus durables comme ce monsieur, notable nanti qui devait s'ennuyer auprès de sa bourgeoise et qui n'aimait rien tant que de sucer ma queue et que je lui éjacule sur le visage. Il n'était pas beau, mais était gentil et généreux, il me donnait cent euros pour une soirée. Il a disparu un jour, n'a plus donné signe de vie. Ce n'était jamais moi qui appelait, question de principe.
Ou cette femme, la quarantaine dynamique, un poste de cadre haut perché dans la hiérarchie de sa société de conseil mais qui n'avait pas eu le temps de se bâtir une relations stable et qui me payait pour la baiser et la baiser encore. Ces soirs-là, dont je connaissais la date à l'avance, il me fallait prendre un petit ecsta avant d'aller la rejoindre. On n'avait l'impression qu'elle n'en avait jamais assez. Elle était pleine de thune et me filait 150 ou 200 euros, selon l'heure à laquelle on se retrouvait. En échange, il fallait la baiser jusqu'à six fois dans la nuit, et parfois même l'enculer si l'envie l'en prenait. Dommage qu'elle ne suçait pas bien, elle avait une bouche à damner un saint.
Ou encore celui dont je n'ai jamais su la profession, la cinquantaine réjouie vaguement bedonnante, qui voulait me mater pendant que je me branlais en regardant des pornos. Une fois que j'avais joui, il me traitait de petit salaud qui méritait une bonne correction et il me fessait du plat de la main, pendant de longues minutes. Ensuite et pour s'excuser, il m'embrassait le cul et me léchait le trou en me demandant pardon. Parfois il m'enculait aussi, mais il bandait généralement assez mou et, malgré les poppers, sa bite ne rentrait pas. Lui, je lui ai pris un max de pognon, parce que je n'aime pas qu'on me tape (sauf si je suis amoureux).
J'en ai refusé quelques uns aussi, et là il fallait souvent se faire discret et courir vite. Comme avec cet espère ce nazi qui voulait me prendre en photo en train de sucer la pine de son berger allemand. Ou le mec un peu louche qui voulait m'emmener dans un endroit incertain, la fois où j'ai du sauter en marche de sa voiture dans un virage avant de risquer de me retrouver loin de tout, enterré au fond d'un bois. 15 bornes sous la pluie avec des chaussures fines, l'horreur. C'est pour éviter ce genre de situation qu'il vaut mieux ne pas boire trop fort en début de soirée.



L'idéal était bien sûr d'avoir des clients réguliers. Au moins on sait qu'ils sont propres, même si ce qu'ils demandent ne l'est pas toujours (je ne vous raconte pas les trips uro de certains ? Se faire pisser dans la bouche est une expérience étrange). Mais parfois les besoins en fric étaient tels (j'entretenais aussi quelques relations pour le pur plaisir, et elles me coûtaient les yeux de la tête en champagne, petits cadeaux et autres menus plaisirs) qu'il fallait aller racoler, aller vendre son cul ou louer sa bite pour quelques instants ou une nuit en échange de quelques billets.
Et oserais-je l'avouer ? Parfois, ça me manque. Quand je vous dis que je suis une pute...

La photo est de Sorenquist. Merci. Merci aussi à Love Boudoir qui me référence et m'envoie plein de visiteurs. Et je ris à l'idée de savoir que Cohendy est revenue.
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