mardi 9 février 2010

Envie d'une bouche

Ce matin au moment du réveil, j'ai eu juste assez de conscience pour constater que j'avais une érection magistrale et qu'elle était probablement due à un rêve franchement érotique que je n'avais pas encore terminé. Une seule chose à faire, se rendormir et retrouver cette image obsédante.
J'étais avec une amie, quelqu'un avec qui il ne s'est jamais rien passé (pour l'instant). Elle était seins nus, deux jolis seins ronds portés haut, elle tenait ma bite dans sa bouche, sa langue faisait des tours sur mon gland et de sa main elle me branlait doucement.



Je crois que je vais la regarder autrement, maintenant.

La jolie photo est de aKachou, avec gratitude.

vendredi 5 février 2010

Les compagnes de voyage

Une fois de plus, je me trouve dans un train. Un TGV entre deux grandes villes européennes, à une heure de pointe. Autour de moi, plein de monde. Des gens pour la plupart habillés selon le dress-code "law manager dans une IT-company", la trentaine victorieuse et arrogante. Beaucoup d'hommes, mais aussi des femmes, tous assortis dans leurs tenues.

Encore une demi-heure à tuer. J'ai bien sûr un journal que je pourrais lire en prenant l'air absorbé comme ce quinqua deux rangées plus loin qui fait semblant de comprendre le pages saumon d'un grand quotidien. Ou prendre mon ordinateur et tenter de mettre à jour mon rapport d'avancement des projets dont je m'occupe, comme cette dame à lunettes qui semble tellement plongée dans son écran que je me demande si elle ne s'hypnotise pas pour finir sa nuit. Rien de tout cela, pour ma part. Je préfère regarder les gens. Une très grande blonde vient de passer le long du couloir central, au moins 1m80, cheveux longs montés en chignon, les jambes dans un pantalon en cuir assez moulant. Je me prends à l'imaginer nue dans des positions amusante, par exemple sur le dos, ses jambes enroulées autour de ma taille pendant que je la pénètre, les bras repliés sous la nuque pour soutenir la tête (ce qui fait gonfler ses seins).

Ou bien cette petite dame d'une cinquantaine encore très attirante, en stricte jupe noire sous un petit pull à col en V. Porte-t-elle une culotte sous sa jupe ? Que se passerait-il si, au moment où elle s'arrête à côté de moi pour laisser passer un voyageur qui vient à contre-sens, je glissais ma main sous sa jupe pour vérifier ce qu'elle porte ? Si j'insinuais un doigt dans sons sexe alors qu'elle est debout à côté de moi ?

Ou encore cette jeune femme, assise en biais en face de moi. Probablement jeune diplômée, elle se rend à son premier job ou part pour sa première mission de conseil. Elle semble dormir. Se réveillerait-elle si je passais ma main sur son chemisier pour caresser ses seins ? Que dirait-elle si mes doigts glissaient dans son décolleté, vers ses jolis petits mamelons bien ronds ? Peut-être me sourirait-elle en ouvrant les yeux et laisserait-elle glisser sa main le long de ma cuisse vers ma braguette, pour sortir mon sexe et le prendre dans sa bouche ? Non, elle n'a pas une jolie bouche.

Pas comme la demoiselle croisée ce matin dans le métro. La première chose que j'ai vue, c'était sa bouche. Rose, fine, parfaitement dessinée, les lèvres entr'ouvertes sur des dents très blanches et bien alignées. Ensuite j'ai vu ses cuisses et son cul moulés dans son jeans d'étudiante. J'étais assis, elle était debout de trois quart face à moi. Un cul rond, très rond, dodu et rebondi. Un cul qu'on aimerait prendre à pleine main, à plein bras pour y plonger le visage. Un cul à embrasser pendant qu'elle se cabrerait pour le mieux faire ressortir. Un cul dans lequel on aimerait introduire son sexe après l'avoir léché et lui avoir mis deux doigts, dans lequel on aimerait jouir, épuisé de l'avoir trop baisé.

Bah, tout cela restera du fantasme. Aujourd'hui j'ai un rendez-vous important, mon train va entrer en gare. Je vide mon esprit de toutes ces pensées vagabondes, en remerciant toutes ces jeunes femmes pour m'avoir fait passer un si bon voyage. En descendant, je ne peux m'empêcher de penser aux "Passantes", le poème d'Antoine Pol chanté par G. Brassens. Et ce sera mon illustration pour ce soir.



lundi 1 février 2010

Try a little tenderness

Après avoir mangé avec Tara et quelques collègues à la cantine de l'Agence, nous avons pris la voiture de Tara et sommes allés chez elle. D'un commun accord, nous avions décidé que nous ne ferions rien de spécial, juste prendre un café au calme, hors de l'ambiance du boulot, sans personne autour. Parfois, on va chez Tara pour baiser, et parfois non. Parfois c'est juste pour le plaisir d'être à deux, de s'asseoir dans son canapé (ce canapé dans lequel on a déjà baisé comme des bêtes, dans toutes les positions possibles, où je lui ai déjà mis des doigts partout où je pouvais en mettre...) avec un café et un petit gâteau, de se prendre dans les bras l'un de l'autre et de s'embrasser, en se regardant tendrement et en se disant que ça aussi, c'est bon. Juste pouvoir s'allonger dans les bras l'un de l'autre et fermer les yeux, en se disant qu'on est bien.
Et en effet, on est très bien. C'est aussi pour ça que j'aime Tara : la vie comme elle vient.
Ceci dit, je crois que la prochaine fois ce sera nettement plus sexe. J'ai envie d'elle.



La photo n'a aucun rapport avec ce qui précède. Je l'ai juste trouvée jolie et émouvante. Elle vient de chez André Saba, avec gratitude.
Quant au titre, j'espère que vous savez d'où il vient...


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