lundi 31 août 2009

Love song (desperate version)

Eh bien c'est fini. Aujourd'hui, Feuille est un peu triste, un peu mélancolique. Cohendy a tiré sa révérence. Elle a fermé son blog, son twitter et tout le reste. Elle m'a expliqué ses raisons, qui sont tout à fait recevables et je respecte sa décision. Elle ne reviendra pas.

Et moi je me sens tout triste. Je ne l'ai jamais vraiment rencontrée, Cohendy. On se connaissait par Twitter, par quelques commentaires sur nos blogs respectifs, par quelques mails. J'ai tout de suite adoré ce qu'elle écrivait. Ses histoires me prenaient à la gorge, peut-être parce qu'elle écrivait l'autre versant, le côté obscur et dur de la vie, alors que Feuille se cantonne dans le frivole et le léger sans s'embarrasser des contingences. J'ai eu plaisir à lui laisser les clés de la maison pendant mon escapade sur le Causse, elle est allée bien au-delà de ce que j'avais espéré.

Mais là, c'est fini et je suis triste.

Je ne l'ai jamais rencontrée, je ne sais pas vraiment à quoi elle ressemble. Pas d'attirance particulière, n'ayant aucune image et n'ayant construit aucun fantasme sur ses textes (il aurait fallu être sérieusement plus atteint que moi pour y arriver). Mais je l'aimais, Cohendy. Pour sa sensibilité dure, pour ses formules au burin voire à la barre à mine, pour les coups de poing qu'elle me balançait sans le savoir à chaque nouveau billet, je l'aimais vraiment.

Voila, c'est dit. Cohendy, je t'aimais. Et tu fais chier d'être partie. Mais c'est la vie, et je t'aime toujours. Tu reviens quand tu veux, la porte d'ici t'est toujours ouverte.

(interlude musical)


(fin de l'interlude musical)

Passé cet monologue qui n'intéresse que moi et mon deuil, que faire - que dire ? The show must go on, paraît-il. J'étais parti pour faire une éloge de la branlette, mais ce soir je n'ai pas trop envie de ça. Je vais bientôt à l'Agence, je vais y retrouver Tara. Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus, et on a très envie d'un câlin ensemble. Ce ne sera rien de très original, vu le peu de temps dont nous disposerons. Nous nous retrouverons chez elle, dans sa chambre ou dans son salon, celui avec le grand canapé noir qui a déjà accueilli tant de nos parties de baises furieuses. On se mettra nus, avec Tara c'est sans chichi. On prend le temps de se déshabiller l'un l'autre quand on a plus d'une demi-heure à passer ensemble. Là, on ira à l'essentiel. On s'allongera l'un à côté de l'autre, dans les bras l'un de l'autre et on s'embrassera à pleine bouche, les mains courant partout sur le corps de l'autre. On les arrêtera sur nos sexes, je serai déjà bien dur et elle sera déjà bien humide, on se branlera, elle dégoulinera et je serai très raide. Ensuite, il est possible qu'on se lèche, qu'on se fasse un soixante-neuf ma bite dans sa bouche et ma langue sur son clito. Quand c'est comme ça, j'aime lui mettre un ou deux doigts dans la chatte pour la branler pendant que je la lèche, elle ne résiste pas longtemps. Ou alors je lui mets un doigt dans la chatte et un dans le cul. Elle adore qu'on lui fasse des choses avec les doigts ou la langue dans le cul. Elle tiendra ma bite bien solidement d'une main et l'embrassera, la léchera avant de se l'introduire dans la bouche. Ensuite, elle me sucera en frottant mon gland contre l'intérieur de sa joue. C'est irrésistible. Si je jouis dans sa bouche, je l'embrasserai ensuite immédiatement pour avoir le goût de mon sperme mélangé à sa salive. Elle le sait. Ou alors toutes ces histoires de léchouilles ne sont qu'une partie des réjouissances et je la pénétrerai. Elle sur moi, moi sur elle, moi devant elle lui tenant les jambes bien ouvertes ou au contraires relevées à la verticale, ou bien encore elle couchée sur le côté et moi qui la baise par derrière, tout dépendra de l'enchaînement des caresses. Ce qui est certain, c'est que je regarderai ma bite entrer et sortir de sa chatte. Je me demande si elle y mettra autant de cyprine que la dernière fois. Elle était tellement mouillée que les draps ont reçus leurs premières taches avant même que je n'éjacule.
Et ce qui est tout aussi sûr, c'est que je ne raterai pour rien au monde son regard quand on baise, quand elle me fixe par en dessous, la tête légèrement penchée vers l'avant et les yeux levés.
Quand on aura bien baisé, on ira prendre une petite douche rapide, histoire d'évacuer les odeurs trop prégnantes avant de retourner à l'Agence. Mais tout l'après-midi, je sentirais encore the great smell of fuck autour de moi et j'aurai le goût de sa chatte dans la bouche.

J'adore Tara.



Edit en forme de Post-scriptum : Cohendy, ne m'en veux pas de parler de toi ici, tu fais partie des gens à propos desquels je préfère généralement me taire, égoïstement . Mais il fallait que ça sorte. Je t'embrasse.

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