vendredi 15 mai 2009

Dans l'arrière-boutique

Elle était charmante, la vendeuse. Son magasin était un amoncellement de boîtes de chaussures, certaines empilées, d'autres ouvertes laissant découvrir leur contenu bizarre, incroyable, étrange parfois. 
C'était dans une grande ville européenne à la réputation savamment orchestrée dans les milieux branchés, où l'on vient faire le plein de fringues "top tendance qui déchirent trop la mort" au moment des soldes. Les avantages des TGV à l'échelle européenne. Ce jour-là, c'était en milieu de semaine, j'étais venu pour voir un futur client de l'agence et j'avais quelques temps avant de repartir chez moi. J'en profitais pour faire un peu de shopping, je cherchais justement une paire de chaussures un peu décalée pour les fêtes de l'été qui s'annonçait. Le quartier ressemblait à Camden à la grande époque, j'ai pris le temps de m'y perdre. Après avoir cherché un peu, j'ai trouvé sa boutique. Ou c'est peut-être la vendeuse qui m'a trouvé, elle était sur le pas de sa porte à fumer au soleil. C'était une espèce de punkette avec une jupe écossaise sur des platform-boots, un empilement de T-shirts sur une poitrine plutôt généreuse sans être ostentatoire, un assez joli visage curieusement marqué par une balafre sur la joue droite et des cheveux noir de jais qui partaient en épis. Les yeux verts, ce qui m'a convaincu qu'elle méritait bien un peu d'attention. 

- Vous cherchez des chaussures, ça tombe bien j'en vends !
- Avec une accroche pareille, je ne peux que m'arrêter. 

Je suis entré dans sa boutique, on a discuté un moment, elle avait repéré à mon accent que je n'étais pas du pays. D'où venez-vous ? Ah, Paris, j'adore Paris ! Enfin les banalités dans ce genre de situation. Je trouvais qu'elle avait une façon un peu insistante de regarder ses clients, mais bon, chaque pays a ses propres moeurs en ce domaine. Finalement je lui explique ce que je veux, le genre de chaussures que je cherche, pour quel usage etc. Oui, éventuellement il faut pouvoir se bouger sur le dancefloor, non, ce n'est pas que pour les réceptions de l'ambassadeur, etc. Elle me propose plusieurs modèles, mais aucun ne me convenait, trop ceci, pas assez cela. Il faut avouer qu'en matière de chaussures, je suis encore plus difficile que la caricature de la blonde dans le magasin de chaussure. Elle faisait des allers et retours vers l'arrière-boutique pour chercher de nouvelles boîtes. Sans grand succès. J'allais m'apprêter à la remercier et à poursuivre ma ballade, quand elle me dit qu'elle avait d'autres modèles qui pourraient m'intéresser, mais qu'elle ne pouvait pas les mettre en magasin car elle n'était pas censée les vendre. Il fallait que je la suive dans l'arrière-boutique pour qu'elle me les montre. 

Nous passâmes donc le rideau qui séparait les deux espaces. Sitôt arrivés de l'autre côté, elle se tourne vers moi et relève sa jupe jusqu'à son nombril. Elle portait en dessous une espèce de tanga en dentelle qui laissait voir sa chatte rasée, elle attrapa ma main et la posa sur son sexe en la maintenant bien en place. Pour une fois que je ne m'attendais pas à ce genre de chose, j'en fus presque surpris. J'avais bien entendu pensé, imaginé comment elle pouvait être au lit, si elle faisait ci ou çà, comme avec toutes les filles que je croise. Oui, je suis obsédé, mais vous aussi sinon vous n'auriez pas lu jusqu'ici. J'y avais pensé, mais je ne l'avais pas imaginé possible dans cet endroit. N'importe qui pouvait entrer, la boutique était grande ouverte sur la rue. Je lui palpais le sexe à travers la dentelle, puis je glissais un doigt le long de l'aine dans sa culotte et je lui massais le clito avant d'introduire le doigt dans son sexe. Il était serré et un peu humide. Elle m'interrompit, enleva son tanga et me fit agenouiller devant elle, plia les jambes pour mettre sa chatte le plus en avant possible, à hauteur de ma tête qu'elle appuya contre son sexe. C'est à ce moment-là que je remarquais qu'elle n'était pas entièrement rasée comme je le pensais, il restait une petite touffe de poils en triangle au dessus de la jonction des lèvres. Je me mis à la lécher avec entrain. Sa chatte sentait bon, quelque chose comme le patchouli ou le chèvrefeuille. Je passais ma langue sur son clitoris très dur, je lui introduisait deux doigts dans le vagin en même temps. Elle, toujours debout, jetais des regards furtifs en écartant le rideau pour voir si aucun client n'entrait. J'ai l'impression qu'elle prenait plaisir à ce que je lui faisais, même si elle n'était pas du genre volcanique qui jouit en hurlant qu'elle meurt, qu'on la tue, encore encore... Elle gémissait gentiment, me tenait l'arrière du crâne bien appuyé sur sa chatte qui dégoulinait maintenant de ce curieux mélange de cyprine et de salive. 
Je bandais fermement, et je me trouvais un peu à l'étroit dans mon pantalon. De ma main gauche, je sortis ma bite et me branlait pendant que je la léchais et que ma main droite la doigtait. Au bout d'un moment, sa respiration se bloqua, elle se tendit, ses cuisses musclées devinrent très dures.  Elle lâcha un jet de cyprine qui me surpris le nez et la joue droite. Elle me fit un sourire, me releva en me tenant la tête par les tempes, prit un chiffon pour m'essuyer la joue. Ma bite se dressait toujours fièrement hors de mon pantalon, qui avait un peu tendance à faire le tire-bouchon sur mes genoux. Elle s'en empara et me branla un instant, s'agenouilla pour me prendre dans sa bouche. Visiblement, elle ne savait pas bien sucer. Je sentais ses dents sur mon gland, j'avais presque peur qu'elle ne me morde. J'étais trempé, elle mettait beaucoup de salive partout. Tout d'un coup, elle se relève, se retourne, se penche et s'appuie sur une table, attrape ma bite et la met entre ses fesses, devant son trou du cul. Vu la façon dont elle la tenait contre son cul et dont elle appuyait, il était clair qu'il fallait que je pousse. Son trou s'écarta assez facilement, et je pu passez le gland. Ensuite, en deux ou trois coups de reins, tout était entré. Elle savait faire les mouvements du bassin qu'il fallait pour me faciliter le parcours. Je l'enculais bien profond, la tenant par la taille pour pouvoir tout lui mettre, lui pelotant les fesses, qui étaient très douces. Elle me laissa passer une main sous ses innombrables t-shirts et lui papouiller les seins. Ils étaient en effet lourds, impression renforcée par la position penchée qu'elle avait. Je l'entendis dire plusieurs fois "Oui, oui" tandis que je la pinais, elle jouit à nouveau, tout aussi silencieusement que la première fois. Au moment où de fut à moi de jouir et d'éjaculer dans son cul, j'ai eu l'impression de lui déverser une quantité de sperme impressionnante. Il faut dire que ça faisait quelques jours que je n'avais pas baisé, et les nuits précédentes passées dans des hôtels après des repas de travail avaient été trop courtes et trop fatigantes pour que je me branle. Au moment où je lâchais la sauce dans son anus, elle serra très fort plusieurs fois, ce qui accentua mon plaisir. 
Lorsque je me fus retiré d'elle, essuyé et que nous  nous fume rajustés, elle me présenta en riant une paire de bottes de lézard mauve que je lui achetais immédiatement. Je les ai toujours et j'ai une pensée émue pour la punkette au joli cul chaque fois que je les porte.



Je suis retourné plusieurs fois dans cette ville, mais je n'ai d'abord pas osé aller voir si elle était toujours sur son pas de porte et si elle avait le cul toujours aussi accueillant. La fois où je me suis enfin décidé, elle n'était plus là et à la place de sa boutique se tenait un marchand de sushis. 

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