vendredi 15 janvier 2010

Une nuit, un train (fin)

Ceci est la suite de la seconde partie.

Je suis donc resté. On a continué à faire semblant de tenir une conversation mondaine, mais c'était de pure forme. Ça n'a pas dure bien longtemps et un silence lourd de perspectives alléchantes s'est installé. C'est elle qui l'a brisé. Normal, elle était chez elle et j'étais l'invité.
- Bon, on ne va pas rester comme ça, à se regarder comme deux ronds de flan ?
- Euh non, enfin si vous voulez, je... euh
- Si vous en avez autant envie que moi...
- Je crois, oui.
- Vous croyez seulement ? Alors si vous n'êtes pas sûr, partez. Retournez à votre couchette.
- Euh non, enfin si j'en ai envie. Je ne voulais juste pas vous...
Elle s'est tournée vers moi et m'a embrassé. Sa main a tout de suite cherché à ouvrir mon pantalon. Elle a fait apparaître de je-ne-sais-où une poignée de capotes. J'imagine qu'elle en avait planqué quelques unes avant ma venue. Elle a posé un préservatif sur le bout de ma bite qu'elle tenait bien fermement, et avec la bouche l'a déroulé jusqu'en bas. J'adore. Ensuite elle m'a sucé ; elle ne suçait pas super bien, mais sa conviction et son enthousiasme l'emportaient. Je l'ai attirée vers moi et j'ai pu lui passer deux doigts sous la culotte pour lui caresser le clitoris. Elle était très mouillée, un peu comme Tara, qui coule tant et plus dès que je la caresse. Elle a joui une première fois.
On s'est déshabillés, je me suis allongé sur son lit et elle m'a enfourché, se plantant ma queue au fond de son ventre. C'est elle qui guidait. Malgré que cette position soit en général plus favorable au plaisir féminin (pas pour rien que l'Eglise ne tolère que la position dite du missionnaire...), elle m'a fait jouir en elle. C'était irrésistible. On riait, on s'embrassait, on se touchait du bout des doigts ou à pleine main.
Nous avons bu un peu de champagne (mais d'où sortait-elle toutes ces bouteilles ?), nous nous sommes caressés longuement en silence, juste bercés par le ta-tac ta-tam des roues du train.
Plus tard dans la nuit, on avait trop bu mais je me souviens d'elle debout, appuyée à la barre en alu en travers de la vitre, et de moi en train de la prendre par derrière. Ma bite entrait et sortait de sa chatte en rythme avec le bruit du train pendant que dans le noir, les alignements de pins de la forêt landaise défilaient à toute vitesse.



Au bout de la nuit, je me suis rhabillé en catastrophe quand la voix du contrôleur a annoncé "Mesdames et messieurs, dans quelques minutes notre train entrera en gare de Biarritz. Biarritz, deux minutes d'arrêt." Il a fallu foncer vers mon compartiment, récupérer mes quelques affaires même pas déballées, rire sous cape de la gueule des autres passages, ahuris de me voir revenir et se demandant sûrement où j'avais bien pu passer la nuit, et descendre sur le quai au moment où les portes allaient se refermer. J'ai regardé le train s'éloigner en me traitant de con fini : je n'avais même pas eu le temps de lui demander son adresse ou son numéro de téléphone.

La photo est de =Adanedhel-Noir, merci et salutation.

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