mercredi 17 juin 2009

Sucer, c'est tromper ?

Nous étions jeunes, à l'âge où on va encore passer la soirée chez les potes quand leurs parents sont sortis.
Ce soir-là, c'étaient les parents de Mike qui lui avaient laissé la maison. Parents riches, bonne situation, grosse maison, luxe et volupté. Mike n'avait pas de chambre, il occuppait une petite suite au dernier étage. Le penthouse, on appelait ça. Il y avait la chambre proprement dite, la salle de bains et un grand espace vide qui servait pour le fêtes. Dans un coin, un flipper.
Ce soir-là, j'avais débarqué chez lui avec un ami, Greg. Les deux garçons ne se connaissaient pas. On avait prévu de faire un tournoi de flipper entre mecs, juste pour le fun, rien à gagner, rien à perdre. Mike nous avait servi à boire, un bon Saint-Emilion piqué dans la cave paternelle. Cave tellement bien garnie, au demeurant, que nos petits larcins réguliers ne se voyaient pas trop. Ou le père faisait bien semblant de ne pas les voir, préférant qu'on se torche avec du bon plutôt qu'avec du gin de bas étage acheté au night-shop du coin. Au cours du troisième tour (j'allais déclencher l'extra-ball), Mike nous dit tout d'un coup :
-Dites, les gars, j'ai un nouveau porno. On se le mate ?

Oui, nous causions comme ça quand nous étions jeunes. Mater...

Et nous voila installés dans un canapé sans âge, devenu informe à force d'accueillir tant de culs, tant de parties de jambes-en-l'air, tant de beuveries de notre jeunesse à la recherche de la transgression fatale. Le film s'appelait Tour de France. Une vague histoire d'une troupe de théâtre un peu hippie qui voyage à travers le pays et qui baise à couilles rabattues. Très représentatif des années 70, époque à laquelle il avait été tourné. Il faut dire que Mike était un spécialiste des pornos vintage, il en avait quelques uns tout à fait remarquables.

Nous voila donc assis tous les trois, mes deux amis sur le canapé et moi par terre selon une habitude que j'ai toujours. Passent quelques scènes de fellations, de baise, un mec allongé par terre se fait sucer pendant qu'une nana est debout au-dessus de lui et qu'il lui met les doigts. Au début, nos en rigolions. Puis nous nous sommes laissés prendre par le film, et au bout de quelques temps plus personne ne disait rien. Nous étions là, à fixer l'écran, les mains dans les poches (oui, pour pouvoir se toucher sans que ça ne se voit trop).

- Bon, les gars, vous êtes dans le même état que moi, et vous en avez une aussi donc vous savez comment s'est fait.

C'est Mike qui, le premier, a ouvert son jeans et sorti sa bite qu'il a commencé à branler. Il a attrappé une boîte de mouchoirs qui traînait à portée, en a pris quelques-uns et nous l'a proposée. Je me suis servi, j'ai sorti ma queue aussi et je m'y suis mis aussi. Greg avait l'air un peu surpris, mais il nous a sorti un sexe très long et assez fin. Celui de Mike était plus court, tout en restant tout à fait correct, mais plus gros aussi.

- Eh, t'as vu, la bonde, là ? Le cul qu'elle a ? Et comment le mec la bourre ?
- Ouaah, celle-la, j'aimerais bien qu'elle soit ici pour me sucer comme ça !
- Attends, moi je vais te sucer...
- Non mais ça va pas, non ?
- Ben quoi ? Entre potes, y a pas de mal, non ?

Et je me suis retourné et j'ai pris la queue de Mike dans ma bouche. De la main droite je continuais à me branler, de la gauche je tenais sa bite que je suçais comme la fille dans le film le faisait. Greg nous regardait fasciné.
J'étais tellement excité que j'ai giclé peu après, rajoutant un peu de mon foutre à tout ce qui avait déjà taché le vieux velours du canapé. Ma main gauche devenue libre, j'ai attrapé la queue de Greg et je les ai sucés alternativement, tous les deux.



Mike a joui dans ma bouche, Greg a lâché son sperme sur mes doigts et sur le canapé.

- Tu vois, c'est pas si difficile que ça ?

Mike avait l'air quand même un peu gêné :

- Euh et Stéphanie, elle est au courant que tu suces des mecs ?
- Stéphanie ? Oh non, la pauvre... Déjà qu'avec elle, faut éteindre la lumière quand tu veux lui toucher les seins, alors je te dis même pas... Elle meurt sur place ! De toute façon, si elle savait tout ce que je fais sans elle...

Pauvre Stéphanie. Le jour où elle l'a su, quand je lui ai dit qu'elle était vraiment trop cruche et que c'était une vision de l'enfer que de s'imaginer passer sa vie avec elle, j'ai bien cru qu'elle allait avoir une attaque. Depuis, elle s'est mariée et elle a cinq enfants. Qu'elle a du faire dans le noir.

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