mercredi 24 juin 2009

Rentrer dans l'armée ?

Elle s'imagine que je suis en train d'écrire des horreurs avec de la fesse dedans. En fait, je faisais autre chose d'encore plus inavouable, mais je ne veux pas la décevoir.

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Je crois avoir déjà parlé de ce joli cul qui est là à côté de moi, si près et pourtant si peu accessible, quasiment interdit. Oui, c'était dans les premiers billets de ce blog. Il est toujours là, ce joli cul, il me fait face, serré dans un pantalon qui serait le résultat de l'accouplement monstrueux d'un jeans et d'un treillis. La chemise qui est porté au-dessus se relève, découvrant le ventre ou le dos de la belle endormie selon le côté où elle se tourne. Un jour, la tentation sera trop forte et j'y mettrai la main.

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A propos de treillis, je garde en souvenir cette femme soldat croisée sur un parking d'autoroute en 2003. Elle était avec son régiment qui rentrait du défilé fêtard et nationaliste sur les Champs Elysées, en direction d'une ville du sud. Les blindés à roulettes s'étaient arrêtés sur une 'aire de service', le nouveau mot pour 'parking d'autoroute' pour permettre aux troupes d'éviter l'ébulition. L'armée dans la magnificence ne climatise pas ses blindés, un soldat c'est fait pour endurer. Et il faisait chaud en 2003, rappelez-vous, c'était l'été dit 'de la canicule'. Et dans ce régiment, il y avait une femme rousse, aux cheveux longs attachés en chignon, qui se promenait tête nue, enserrée dans son uniforme aux couleurs camouflage. De petites gouttes de sueur perlaient sur son front, sa chemise était largement ouverte sur une poitrine confortable. J'ai rarement eu autant envie d'attaquer un soldat.

See what I mean ?

Et ce blog ne serait pas ce qu'il est si je ne précisais pas que ses petits camarades de jeux mâles étaient plutôt pas mal.
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J'ai eu Lou au téléphone aujourd'hui. Je n'étais pas dans mon bureau et les gens qui occupaient cet open space n'auraient peut-être pas apprécié de me voir ouvrir mon pantalon, sortir mon sexe et me branler. Mais que sa voix est excitante...

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Finalement Je l'ai vue. Elle est fidèle à ce que mon imagination avait bâti sur les quelques images glanées ici et là. Ce fut un véritable plaisir de la voir s'avancer vers moi, l'air presque gêné de ce que la rencontre ne se passe pas exactement comme elle l'avait prévu, les autorités de ce pays de fous ayant la bonne idée de changer régulièrement le décor pour que les citoyens ne s'ennuient pas. Nous avons beaucoup parlé, dévoilé un brin de nos identités, un peu bu, beaucoup ri, effrayé des gens.
Mais le plus extraordinaire, c'est que nous ayons réussi à passer une soirée entière presque sans parler de sexe. Et ça, ça frise l'exploit.

2 commentaires:

  1. *je faisais autre chose d'encore plus inavouable.*
    J'ose à peine imaginer...

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  2. @Cohendy

    Il ne vaut mieux pas, en effet. Vous ne viendriez plus ici.

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