jeudi 6 août 2009

. La Fille Dans le Rideau Rouge.

(Texte de Cohendy, l'intérimaire du blog)

Ma première destination, chaussée de mon enveloppe mâle, c'était de l'autre côté de la rue.
A cause de ma voisine.
Celle qui m'arrache le cœur à chaque fois qu'elle se drape dans ses rideaux cramoisis pour regarder dans la rue.

J'ai fait ni une ni deux, j'ai passé une main dans mes cheveux pour me donner du courage, j'ai ajusté mon col de chemise et j'ai sonné. Elle a ouvert assez vite et elle n'était pas nue, je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours fantasmé à l'idée que cette voisine là vivait en permanence dans le plus simple appareil. Elle portait un pantalon vert sombre taille basse et un chemisier blanc col Mao, sans soutien-gorge.

Elle m'a dit bonjour et ma bouche est devenue sèche. Je n'avais pas pensé qu'elle parlerait. Je n'avais rien prévu. Elle était mon image de l'autre coté de la rue, pas un vrai être humain. Et puis tant pis, le tout pour le tout, j'ai décroché les yeux de la pointe de ses seins, j'ai humecté mes lèvres, oh ces lèvres, j'aurais adoré pouvoir m'embrasser.
J'ai dit : "Je viens pour vous faire l'amour."
C'était minable, on aurait dit un film de cul des années 70, sans la moustache et la moumoute débordant de la chemise hawaïenne. Elle m'a regardé de haut en bas, de bas en haut,avec une pause sur mon entrejambe. Serrée dans mon jean.

Même habillée elle me titillait. Je me sentais minuscule et j'allais reculer abattu quand elle a souri.
- Vous avez un prénom ?
J'y avais pas réfléchi, le mien est mixte, j'aurais pu le garder mais quitte à changer de sexe, autant que le reste suive. J'ai pris le premier qui me venait à l'esprit. C'est toujours le même de toute façon.
- Grisha.
C'était idiot.
Elle a eu un rire cristallin. elle avait une voix douce et pointue comme ses seins.
- C'est joli. Moi c'est Nora, tu montes ?

Alors voilà, j'étais Grisha, quelle ironie, et je montais les escaliers sans pouvoir lâcher du regard les fesses de ma voisine. J'avais envie d'y glisser la main, juste là entre ses cuisses.
Elle m'a fait entrer dans sa chambre, a fermé les rideaux rouges et s'est appuyée contre la cheminée.
- Alors ?
Je me suis approché d'elle, jusqu'à l'entendre respirer.
Elle était aussi agréable à regarder qu'à sentir, j'ai plongé la tête dans ses cheveux humides et j'ai posé mes lèvres sur son cou.Elle m'a attrapé la taille de ses doigts tendres, et s'est pressée contre moi.
J'ai senti ses seins contre mon torse, et j'ai regretté de n'avoir plus les miens, le contact des deux aurait été agréable, si c'était si simple, je recommencerais le même numéro en fille. En attendant ses lèvres cherchait les miennes.
J'ai eu l'impression d'embrasser de la soie.
Pas de chatouillement de moustache mal rasée.
Juste ses lèvres souples qui se perdaient sur les miennes et sa langue qui se glissait, pointue et amusée dans ma bouche ou la mienne répondait,un peu gauche.
Ses mains se sont glissées sous ma chemise, j'ai pincé ses tétons au travers de la sienne, elle avait des petits seins en poire qui se sont contractés sous la pression de mes doigts. Et son bassin s'est collé au mien.
J'ai eu envie de rugir, je l'ai saisie sous les fesses et portée jusqu'au lit. Elle a posé sa tête dans mon cou et ri en m'embrassant. Je l'ai allongée là, et je me suis agenouillé entre ses jambes.
Elle souriait encore quand j'ai déboutonné son pantalon, elle a levé les jambes et je l'ai remonté le long de ses mollets fins, j'ai attrapé ses chevilles provoquant chez elle un petit sursaut, je les ai embrassées et j'ai posé la tête sur son ventre plat.
Je ne savais plus où aller.

En haut, vers ses seins qui me narguaient depuis des semaines ou en bas, endroit un peu mystérieux que je n'avais jusqu'alors exploré que sur moi même ?
J'ai commencé par les seins, elle déboutonnait sa chemise, c'était un signe. J'ai posé un baiser mouillé sur son téton gauche, la consistance de sa poitrine était envoûtante. J'ai migré vers le sein droit, le léchant doucement du renflement de la base jusqu'à son téton avant de laisser jouer ma langue sur ce bouton qui se durcissait et rougissait. Ma main droite se chargeait de l'autre laissé humide par le passage de mes lèvres.
Son sein tenait dans ma main. C'était adorable. Elle m'a saisit les cheveux en gémissant et m'a poussé vers le bas.

Soit.

Ma langue a glissé jusqu'à son nombril pendant que mes mains baissaient sa petite culotte et je me suis attardé à la lisière d'un petit triangle brun.
Je plongeais vers l'inconnu, et par là-bas c'était déjà bien humide. Une main sur la cambrure souple de sa hanche, je glissais plus bas. Nora avait passé ses jambes par dessus mes épaules. Je glissait un doigt, un seul pour le moment entre ses petites lèvres. C'était amusant, j'ai assez vite trouvé l'endroit parfait où appuyer pendant que ma langue s'occupait de découvrir le goût de sa cyprine.

J'avais à peine joué deux minutes avec son clitoris que ses gémissements se transformèrent en une longue plainte. Elle était toute contractée sur mon doigt, et ça me faisait un effet monstre. Je suis remonté pour la trouver les joues rosées et un peu haletante. Elle m'a saisi, a basculé sur moi et a feulé :
- A mon tour Grisha.

J'ai dit adieu à mes vêtements et savouré le dessin que tracaient ses doigts sur ma verge pendant qu'elle me mordillait le cou. Pui elle m'a assit sur le bord du lit et s'est agenouillé devant moi. J'ai eu un sursaut quand ses lèvres se sont posées sur mon gland et que sa langue est venue me titiller. C'était inédit et j'ai gémi. Encouragée elle a saisi ma bite à sa base et a commencé à me branler lentement tout en titillant mon gland de petits coups de langue. C'était à la limite du supportable. A ce rythme là je ne tiendrais pas deux minutes.

Je l'ai doucement remontée et elle s'est glissé sur moi.
Mon sexe collé entre ses cuisses ne demandait qu'à rentrer en elle et sa manière de se presser contre moi me filait des sueurs.

Elle a passé la main sous son oreiller et en a tiré un préservatif.
Il m'a fallu toute la concentration du monde pour ne pas jouir pendant que ses petits doigts le déroulaient sur moi. J'étais là allongé, immmobile et elle s'est assise au-dessus de moi. J'ai saisi ses hanches et elle s'est glissée doucement sur ma verge.
J'ai eu le même sursaut de première fois. Celui que je ressens d'habitude quand un homme avec qui je n'ai encore jamais couché me pénètre pour la première fois.
Un mélange de soulagement et d'excitation.
J'ai essayé mes nouvelles hanches d'homme, elle a poussé un petit cri et nos mouvements se sont accordés.

Au début, totalement pris par cette nouvelle sensation d'être celui à l'intérieur et non pas celle autour, je me laissais juste porter. Et puis elle était au dessus moi après tous, les lèvres entrouvertes, les seins à portée de main.
Oh ces seins, c'est peut être ce qui m'excitait le plus chez elle. J'ai humidifié mes pouces et j'en ai pris un dans chaque main. Elle a redoublé d'ardeur.

Et je regardais, subjugué ses hanches onduler au dessus de moi. Puis elle s'est allongée sur mon torse devenu luisant, et m'a soufflé dans le coup, ses lèvres ont pincé mon lobe entre mes boucles de cheveux humides. Ses têtonson frôlé ma poitrine et j'ai joui.
Elle aussi. Dans un soupir extatique. Rien qu'à l'entendre j'aurais bien joui encore.

Elle s'est allongée sur moi. On est resté là quelques instants. A se regarder sans vraiment se voir.
- C'est un peu court jeune homme. a -t-elle murmuré.
Je sentais qu'elle souriait.
J'ai déglutit.

Je m'étais pas si mal démerdé pour une première fois, mais ça je ne pouvais pas lui dire.
J'ai ôté le préservatif et j'ai glissé entre ses jambes, c'était moite. Attirant. J'aurais jamais pensé que le goût de la cyprine me plairait tant.
Et il était hors de question que je laisse mon fantasme sur sa faim.

Corps et visage substitués à Steph

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