lundi 10 août 2009

.Losing Control.

(Toujours par Cohendy, pornographe de passage)

Je croyais maîtriser.
Mais j'ai perdu pied.
Ca avait plutôt mal commencé en fait.
J'avais pris le train pour la capitale avec un plan assez vague mais suffisement précis pour savoir que je commencerais par réserver une chambre d' hôtel avant d'aller draguer dans un hammam notoirement gay.
L'idée me semblait assez glauque pour m'amuser. Si je ressortais seul, j'irais tout simplement draguer dans un club, une asiatique.
J'avais décidé.
Et si j'en sortais accompagné alors... on verrait.
Sauf que...Sauf qu'au hammam, j'ai juste trouvé ça un peu triste.

J'avais dû trop fantasmer avant, quand j'étais encore une femme, sur ces lieux qui m'étaient interdits, la moiteur du hammam et tous ces corps qui se frôlent dans la pénombre.
Beaux et luisants.
Forcément.
Des hommes alanguis dans le jacuzzi, puis deux qui se lèvent, un regard entendu. Et des coins sombres où l'on ne va jamais seul.
Seulement en vrai, il manquait le charme sulfureux.
Il manquait les beaux mecs. Ou presque tous.
Et ce type en face de moi, dans le hammam. Sa bedaine poilue tombait sur son sexe minuscule perdu dans une touffe hirsute. Il reluquait mes pectoraux. Ses yeux porcins au fond desquels je devinais des fantasmes plus que malsains m'incommodaient. Pas besoin de lumière pour savoir à quoi il pensait.
Franchement ça ne m'émoustillait guère.
Il n'y avait que lui et moi. Il me fixait.
Les minutes s'écoulaient, lourdes comme les gouttes de sueurs qui coulaient sur le front du libidineux.
Et lentement, u travers des nappes d'eau évaporée, je voyais son sexe se dresser.
J'aurais pu sortir. Mais dehors, j'aurais de toute manière croisé la même chose. Un ramassis d'âmes perdues se reluquant à qui mieux mieux. Peut être n'étais je pas tombé un bon jour

Puis, il est entré et là, j'ai perdu le contrôle.
Il s'est assis près de moi d'abord. Sans me regarder. C'était bien le premier. Le Miracle ne s'était pas moqué de moi en me donnant un corps d'homme. Mais c'est vrai que le sien n'avait pas grand chose à m'envier. J'ai détaillé dans la vapeur, ses pectoraux plats et sculptés. Il à semblé changer d'avis et s'est allongé, félin, sur le banc au dessus du mien.
Plutôt chat paresseux que panthère, d'ailleurs. Il avait de courtes boucles châtains humides qui collaient dans son cou et un profil de statue. Il a tourné la tête vers moi et enfin m'a souri. J'ai rendu son sourire et sa main a glissé sur mon épaule.
Une pression légère.
Je me suis rapproché de sa tête. Sa main a glissé vers ma nuque et il m'a mollement attiré vers lui, le reste de mon corps, docile, a suivi.
Nos bouches se sont collées l'une contre l'autre. Dans la chaleur du hammam tout semblait se passer au ralenti, et la grâce nonchalante et l'aisance de mon compagnon inopiné me donnait l'impression d'embrasser un empereur.
Sa langue a joué avec la mienne un instant. Puis il a posé le visage dans mon cou. Joue contre joue il m'a murmuré.

" Tu crois qu'on l'excite ? "
J'avais totalement oublié le libidineux poilu. En face.
"Pas assez" j'ai répondu.
J'ai senti son sourire s'allonger contre ma joue.Il s'est écarté et a glissé sur le carrelage humide.
J'ai peine eu le temps de réaliser ce qu'il faisait qu'il avait déjà dégagé mes hanches de ma serviette. révélant ainsi que son baiser ne m'avait pas laissé totalement indifférent.
Sa bouche, mince et au dessin impeccable s'est posé sur ma verge et il est resté là à poser baiser sur baiser sur ma bite qui en demandait un peu plus. En face de nous, le vieux libidineux a poussé un soupir qui m'a fait assez rapidement débander.
A mes pieds mon compagnon à léché avec un sourire mon sexe déclinant et s'est redressé. Il était assis sur mes genoux. Les cuisses autour de mes hanches. Et je n'avait encore rien compris.
- Viens, c'était juste pour rire. On va faire des trucs plus amusant si tu veux. Il fait trop chaud ici.

J'ai acquiescé. Il ne m'a plus touché, ni parlé et nous sommes sorti des bains pour, après une brève marche, arriver dans un petit club. La musique y était à un volume décent, et les cocktails sur la carte avaient des noms sexy. La clientèle était mixte et très mixée ça se mélangeait sur les canapés sans aucun complexe.

Nous nous somme assis sur la même banquette de simili cuir noir et il m'a tendu la main.
- Carmine.
- Grisha.
- C'est joli. Anja et Mae ne devrait plus tarder.
Il a dit ça comme une évidence. Si seulement j'avais su de qui il parlait, j'aurais pu faire autre chose que le regarder bouche bée. Dans quoi m'étais-je donc embarqué.
- Tu veux qu'on s 'embrasse en attendant ? Tu embrasses bien.
Je l'ai regardé. Il était trop beau pour dire non. Une main sur sa cuisse et l'autre contre son torse j'ai gouté à ses lèvres souriantes.
J'étais presque allongé sur lui quand une main m'a saisi par le col et m'a tiré en arrière.
- Moi aussi ! s'est écriée une voix fluette à l'accent pointu et je m'était à peine redressé qu'une toute petite bouche se collait à la mienne. Et je l'avais mon asiatique, lovée contre moi et qui me mordillait les lèvres en se pinçant un téton moulé dans une brassière blanche.
J'ai entendu Carmine qui riait. Même son rire était classe.Ce type devenait agaçant de perfection. Tant pis, puisque c'était ainsi, je n'allait pas résister. j'ai attrapé l'asiatique, elle a suivi le mouvement et s'est retrouvée à califourchon sur moi. Chacun de ses tout petits seins tenait dans une paume. C'était délicieux.

Quand j'ai repris mon souffle, après un baiser fougueux, j'ai vu Carmine qui en embrassait une autre. Plus grande, longiligne, avec des seins comme deux pommes rondes moulé dans une robe en cuir décorée de clou. elle avait un collier de chien et des cheveux corbeau. Elle a coulé vers moi deux pupilles noires sous ses paupières excessivement maquillées, sans cesser d'embrasser Carmine.

j'ai supposé que j'avais Mae sur les genoux et que lui s'occupait d'Anja.

Jusque là finalement tout allait bien.
Là où j'ai commencé à ne plus suivre c'est justement quand je les ai suivi dans une autre salle. Je pensais à un autre salon. Je suis tombé sur une chambre.

Le lit était très grand.

Carmine s'est déshabillé en s'y dirigeant, semant un à un ses vêtements sur le chemin de la couche, comme des signes de ralliements. Debout à la porte je regardait subjugué chacun des morceaux de peau qu'il voulait bien nous dévoiler.
Comme je ne bougeais pas Mae à entrepris de m'aider me déshabiller pendant qu'Anja, qui apparemment ne m'aimait, pas allait rejoindre Carmine sur le lit. Les petites mains de Mae sur mon corps allié au spectacle des mains d'Anja qui s'affairaient entre les jambes de Carmine Une sur son sexe et deux doigts de l'autre qui doucement mais surement sinuaient vers son anus : J'ai senti une boule d'excitation dans ma gorge et j'ai bandé. Sans savoir vraiment sur qui je souhaitais soulager mon érection.

Mae à réglé le problème en se déshabillant à son tour. C'était rapide, ses talons, une brassière et une minijupe en skai bleu électrique. Elle était nue devant moi, radieuse, elle m'a pris par le sexe et je me suis laissé conduire jusqu'au lit.

Je me suis allongé la. Et Mae m'a glissé un préservatif sorti de nul part sur la bite avant de se glisser dessus avec des airs de chatte gourmande.
J'allais lui saisir les hanches mais Carmine près de moi m'a pris la main. J'ai frémis quand il l'a remonté jusqu'à son visage et s'est mis à me sucer les doigts. Anja a dit quelque chose mais je n'ai rien compris. jJavais une petite chose toute légère au-dessus de moi qui allait et venait au rythme de mes hanches, avec l'air de s'amuser follement. Et un demi-dieu inconscient se repaissait de mes doigts.
J'ai tenu deux minutes. Mae à fait la moue. Carmine a sourit et a repoussé Anja qui le suçait, elle s'est rabattue de dépit sur les adorable petit seins de Mae.

Carmine n'a même pas eu besoin de parler. Je me suis glissé entre ses jambes et j'ai avalé son sexe, prenant juste le temps de m'humidifier le majeur pour lui enfiler plus bas. Son sexe était était long et pas trop large. Juste bien proportionné. Tout était définitivement taillé au cordeau chez lui. J'ai joué un instant avec son gland jusqu'à ce qu'il se fende d'un gémissement appréciateur et puis calquant les mouvements de ma main sur ceux de ma bouche je l'a fait jouir rapidement. C'était amusant, a côté entre deux gémissements de plaisir Mae m'encourageait.
- Tu devrais lever les yeux Grisha, il est beau , Carmine, quand il jouit.
C'était dur de ne pas sourire.

Carmine m'a jouit dans la bouche, avec un soupir attendrissant, j'ai tout gardé, j'avais envie de savoir quel goût il avait. Mais Mae s'est précipitée sur moi.
- Je veux son sperme sur mes seins. s'il te plait, n'avale pas !
Alors je lui ai léché les seins, enduisant ses petits tétons bruns du sperme de Carmine.
- Vas-y Anja, lèche ! a rigolé Mae.
Et anja l'a fait.
Carmine m'a attiré contre lui et on les a regardé. tout en léchant Mae , anja lui caressait la chatte. C'était plutôt mignon. Carmine me touchait tendrement et je sentais que je bandais à nouveau.
- Tu es vraiment beau, m'a dit Carmine. Tu veux baiser Anja ?
J'ai dis non. Elle ne m'intéressait pas. Je voulais juste faire jouir Mae et jouer avec ses touts petits seins. Lécher son sexe épilé ou lui mettre un doigt dans le cul.
Ca ça me tentait. Le reste. oins. sauf Carmine peut-être mais il n'avait pas l'air d'avoir envie d'aller plus loin.
-Tu veux bien qu'on t'attache ? m'a demandé Mae entre deux soupirs.
Non.
- Alors on te bande les yeux et tu devines qui t'encule. a proposé Carmine.
Je me suis une fois de plus demandé comment j'étais arrivé là. Avant de me demander pourquoi ma bouche répondait :
- D'accord.
Mae a tiré une caisse de sous le lit, en a tiré un foulard noir, du lubrifiant et un gode de taille respectable.
Carmine m'a bandé les yeux. Et en moins d'une minute j'étais allongé sur le ventre, les jambes écartées, les fesses relevées sur un oreiller. Un peu humilié. J'ai senti ses doigts plein de lubrifiants s'insinuer en moi, doucement pour me préparer. Je me suis mordu le poignet pour ne pas gémir de plaisir. Et puis ça a commencé doucement. La douleur indicible du gode me pénétrant puis le plaisir intense du va et vient.
- Mae ? j'ai soufflé.
elle a rit à côté.
- Anja?
Le gode s'est enfoncé plus profondément.J'ai gémis.
- Arrête Anja. Passe le à Mae ou moi.

On a joué comme ça jusqu'à ce que je jouisse à nouveau. Et il m'ont ôté mon bandeau.

On s'est encore amusé un peu, avec Carmine cette fois. Et j'avais vraiment envie de fourrer autre chose qu'une gode entre ses fesse mais quand j'ai demandé à Maé tout bas elle m'a dit : "non, il aime pas."

Et puis on s'est rhabillé, Anja s'était endormie dans un coin du lit.
Carmine m'a dit : C'était amusant. Tu reviendras ?
J'ai dit que je ne savais pas. Peut -être. Et sur cette vague promesse je suis rentré, hagard, épuisé, à mon hôtel.

Mae m'avait suivi.
Elle était trop jolie, je l'ai laissée monter.

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